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Joseph HAYDN - Symphonie N°43 Mercure (hogwood) (1771)
Par CHIPSTOUILLE le 6 Septembre 2017          Consultée 2396 fois

L’ultime symphonie de MOZART baptisée « Jupiter » doit son surnom à son imposante fugue à 5 voix. A contrario, HAYDN du se contenter de Mercure, plus petite planète du système solaire (1). Son apparente rapidité dans les cieux l’a ainsi rapprochée du dieu du commerce, des voleurs, du voyage et messager des autres dieux ( selon les mythologies antiques). Comme pour bon nombre d’œuvres de HAYDN, on ne sait d’où vient ce surnom, sa première trace figurant dans un catalogue d’Aloys Fuchs datant de 1840 (2).

La symphonie mercure n’a cependant rien de petite ou rapide. Le mercure, métal prisé des chercheurs d'or, est connu pour être le seul à l’état liquide à température et pression ambiantes. C’est cette fluidité, plus que la rapidité, qui peut caractériser notre œuvre du jour. L’adjectif « mercurial » dans la langue de Jane Austen décrit également des notions de versatilité, de changement, mais également des personnes vives d’esprit. C’est ici que l’on établira un réel rapprochement avec l’esprit de la 43ème symphonie de HAYDN. Volatile ou versatile étant deux adjectifs qui caractérisent bien les premiers et quatrièmes mouvements de cette œuvre.

Pour les oreilles du XXIe siècle, Joseph HAYDN surprend souvent de par des envolées dont semblent surgir les signes avant-coureurs d’une tempête beethovenienne. C’est néanmoins souvent frustrés que les mélomanes trop accoutumés à la foudre du romantisme constatent que les élans s’écourtent souvent. Mais il y a quelques cas plus équivoques, où l’impulsion donne réellement naissance à, sinon un ouragan, au moins la tempête du « Sturm und Drang » (3). Le quatrième mouvement de la symphonie Merkur passe ainsi d’une introduction presque pastorale à quelques épisodes plus furieux. Le développement du second thème, puissant dès sa première lecture, exprime plus de fougue qu’à l’accoutumée, avec silences et retours au premier thème régulièrement trompeurs. Le premier mouvement, également contrasté dans ses intentions bien que moins extrême, rappelle quelque peu la fougue de l’allegro de la symphonie n°7 (celle de HAYDN, le midi) les épisodes concertants et le clavecin en moins.

Le mouvement lent et le menuet passionnent moins. Bien que, dans la continuité qualitative de la période Sturm Und Drang, ils ne commettent aucune faute suffisante pour condamner la symphonie dans son intégralité. La versatilité qui caractérise les allegros fait défaut dans un adagio mélodique certes, mais manquant définitivement de piquant (4). Même dans le développement qui cherche manifestement à rendre les choses plus intéressantes, on manque de peu de s’assoupir. Votre appréciation du menuet quant à elle, dépendra beaucoup de la capacité des interprètes à faire ressortir les seconds violons. Ceux-ci soulignent une progression sans laquelle la mélodie du premier thème semble bien fainéante. Le Trio tient déjà plus de la divinité antique, avec ses notes aiguës qui le font voyager dans les cieux. Voyage malheureusement de très courte durée mais fort heureusement enchaîné sur l’allegro final, téméraire et courageux, qui nous fait oublier ce trajet de mi-parcours laborieux.

Du point de vue de l’interprétation, Hogwood et Pinnock se contentent d’un orchestre de chambre. La principale différence étant, comme pour toutes les symphonies Sturm Und Drang, une mise en valeur particulière du clavecin chez Pinnock. Le résultat reste à peu près égal quant au reste. C’est cependant chez Hogwood qu’on trouvera les seconds violons plus marqués du menuet. A noter également une interprétation de Neville Marriner très mozartienne, dans l’esprit de ce que réalisaient les orchestres de chez Philips dans les années 1980 (Brüggens pour les symphonies, Tate pour les concertos pour violon). On y perd les nombreux détails des versions pour orchestre de chambre et le dernier mouvement perd également beaucoup de son expressivité. Néanmoins, les élans du premier mouvement sont remarquables, jetez-y donc une oreille à l’occasion. Dans l’ensemble, on préfère toutefois Hogwood qui magnifie cette symphonie singulière.

(1) Rappelons que Pluton n’a été découverte qu’en 1930 (comme l’atteste la suite symphonique de HOLTZ achevée en 1917) et n’est d’ailleurs plus une planète depuis 2006. Ceci étant, au cours de la première moitié du XIXe (lorsque le surnom de la symphonie fut probablement attribué, cf. (2)), Ceres, Pallas, Junon et Vesta étaient également considérées comme des planètes.
(2) Cf Biographie Joseph Haydn par Marc Vignal p 992
(3) Cf. chronique de la symphonie n°49
(4) Notons tout de même qu’il s’agit du seul jamais composé par HAYDN dans la tonalité de La mineur

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   CHIPSTOUILLE

 
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- Academy Of Ancient Music
- Christopher Hogwood (direction)


- symphonie N°43 Mercure En Mi Bémol Majeur
1. Allegro
2. Adagio
3. Menuet - Trio
4. Allegro



             



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