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Joseph HAYDN - Symphonie N°94 La Surprise (harnoncourt) (1791)
Par CHIPSTOUILLE le 2 Janvier 2014          Consultée 7345 fois

Fort du succès de sa première saison de concerts londoniens, Joseph HAYDN se remet en cette fin d’année 1791 à la composition de deux nouvelles symphonies. Si la symphonie n°93 n’est peut-être pas la plus reprise des londoniennes, la symphonie n°94 est en revanche l’une des incontournables. « La surprise », telle qu’elle fut baptisée, doit son surnom à l’apparition soudaine, alors que la mélodie berce le 3ème âge et semble s’évanouir tout doucement, d’une note jouée à l’unisson fortissimo par tout l’orchestre, timbale à l’appui. L’effet, encore remarquable aujourd’hui, produisit sur les premiers auditeurs une réaction d’enthousiasme communicatif. HAYDN s’amusait ainsi des mélomanes de parade, qui se présentaient aux concerts non par amour de la musique mais simplement pour paraître, ceux-ci ayant une forte tendance à dormir au milieu des représentations. Le compositeur, connu pour ce genre d’humour, n’en n’était pas à son premier coup. Le 5e quatuor de l’opus 33 composé quelques années plus tôt est également célèbre pour ses nombreuses fins simulées.

La symphonie, bien entendu, ne peut être résumée à une simple note. L’ensemble du second mouvement, une véritable merveille, combine ainsi tout le génie du compositeur. Son thème principal, qui n’a l’air de rien au premier abord, est terriblement accrocheur. HAYDN, dans sa grande bonté, a mis tout son talent et son savoir faire à le faire varier au fur et à mesure des reprises du mouvement. D’abord joué avec les cordes seules, repris tout bas, brutalisé par le fortissimo, ce sont les flûtes qui nous rassurent, puis viennent les seconds violons qui en offrent un accompagnement, presque dialoguant. Finalement le forte reprend forme, s’énervant avant de rapidement lui donner une tournure tragique et bouleversante, toutes timbales et cuivres dehors, HAYDN vient d’inventer BEETHOVEN. Mais HAYDN n’est pas BEETHOVEN. Bien loin de la désorganisation caractéristique de son successeur, HAYDN poursuit son propre jeu, sans perdre son fil conducteur, reprenant le thème de nouveau avec les flûtes gracieuses, afin de nous rassurer, juste le temps de nous balancer à nouveau du fortissimo. La fin de l’Andante continuera ainsi de jouer avec notre sensibilité. Propre, carré et d’une rare subtilité, il donne à l’œuvre un argument de poids.

Si l’on évalue les trois autres mouvements au regard du reste de la production, ceux-ci expliquent peut-être pourquoi entre MOZART et BEETHOVEN, même si ces œuvres ont toujours été jouées depuis leur composition, les symphonies londoniennes de HAYDN ne sont pas plus connues. Les inventions de Joseph HAYDN, nombreuses car les symphonistes du XIXe siècle lui doivent à peu près tout, sont en effet dispersées tout au long de sa production certes exemplaire mais pléthorique. Ainsi, le fabuleux second mouvement est enchaîné avec le traditionnel menuet à trois temps qui, malgré un second thème superbe, sonne quelque peu anachronique avec ses poum-tchack-tchack obligés. Dans un registre très proche chronologiquement parlant, on n'atteint pas la qualité des menuets des symphonies 95 et 97. Le dernier mouvement, efficace et expéditif, ne permet pas plus d’imprimer les mémoires malgré sa qualité.

Le premier en revanche, avec le suspense qu’impose l’introduction lente, avait tous les arguments pour devenir un classique inoubliable. C’est peut-être l’introduction qui lui joue des tours. Superbe dans son approche quelque peu mystique, elle prépare le terrain pour l’un des meilleurs phrasés de l’autrichien, plein d’entrain et de force. Ce thème qui met du temps à venir ne se dévoile peut-être pas suffisamment tôt pour avoir résisté à la sélection naturelle du temps. On pourra en effet remarquer que les POM-POM-POM-POM de la cinquième de B. ou les tilinlin de la quarantième de M. ne se font pas attendre, eux. Ne vous laissez cependant pas tromper par la teneur quelque peu négative de la chronique, la surprise est un incontournabe de l'Autrichien. Je n'ai que tenté d'expliquer pourquoi elle n'est pas aujourd'hui reprise lors d'occasions mercantiles ou cinématographiques.

Enfin côté interprétations, vous n’aurez ici que l’embarras du choix, et vous m’excuserez d’avance, comme d’habitude, de ne pas faire un tour d’horizon complet de la question. Rapidement mise en vedette dès qu’il s’agit des symphonies londoniennes, voire des symphonies tout court, voire du compositeur lui-même, la surprise n’est pas franchement une rareté. On parlera donc de 3 versions ici. La meilleure des 3 est peut-être celle de George Szell, malheureux interprète n’ayant pu achever le cycle des londoniennes à son terme. Elle fut enregistrée dans les années 50 et souffre donc des défauts liés, à savoir un son mono et un léger souffle, ce pourquoi elle ne sera pas retenue aujourd’hui. L’avantage est qu’elle est aujourd’hui libre de droit ! Le seconde est de Eugen Jochum, qui réussit presque un sans faute, et livre notamment un superbe second mouvement. Il faute malheureusement sur le troisième, rien de grave, mais l’insistance sur les temps lui fait prendre 20 ans d’ancienneté en plus. Le meilleur compromis à ma connaissance, bien qu’elle ait ses détracteurs, est donc la version Harnoncourt, en CD ou coffret c’est selon. Sans parvenir au degré de fraicheur qu'il parvint à redonner à d’autres symphonies de HAYDN (par exemple l’incendie, n°59 ou la magnifique n°68) la surprise est, du cycle londonien, l’une de sinon celle qu'il réussit le mieux.

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- Royal Concertgebouw Orchestra
- Nikolaus Harnoncourt (direction)


- symphonie N°94 En Sol Hob.i:94 'surprise'
1. Adagio - Vivace Assai
2. Andante
3. Menuetto: Allegro Molto
4. Finale: Allegro Di Molto



             



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