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Joseph HAYDN - Les Saisons (jacobs) (1801)
Par CHIPSTOUILLE le 22 Septembre 2006          Consultée 6602 fois

La période classique fut particulièrement dominée par la souveraineté (si l'on peut dire) de Joseph HAYDN, compositeur autrichien à qui l'on attribue (abusivement) la parenté de la symphonie, oeuvre symbolique par excellence du classicisme. Sur la fin de sa vie, il sera professeur du premier vrai compositeur romantique - BEETHOVEN - et touchera du bout des doigts le style naissant sur ses derniers oratorios. Le dernier, justement, Les Saisons, est celui qui nous intéresse ici, production d'envergure datant de 1801 ayant bénéficié de moyens gigantesques pour sa réalisation, lequel succéde à La Création qui fut un succès retentissant dès sa première exécution.

Rappelons au passage que les oratorios sont des formes musicales lyriques (orchestre et chant) qui se rapprochent des opéras à la différence près qu'il n'y a pas de jeu d'acteur, pas plus que de chant théâtral dans ceux-ci. L'oeuvre est donc plus axée sur son côté musical que les péripéties sur planches. L'oratorio fut d'ailleurs préféré à l'opéra au cours des siècles précédents au Royaume-Uni. HAYDN perpétuait ainsi grâce à ces 2 grandes oeuvres l'héritage de PURCELL et d' HÄNDEL. Les Saisons verront d’ailleurs le jour en plusieurs versions, celle qui nous intéresse ici est chantée en allemand. Précisons également que le librettiste à l'origine de ces deux oratorios ne fut autre que le fameux Baron Von Swieten, celui-là même qui fit découvrir notamment à MOZART, HAYDN puis BEETHOVEN l'illustre Jean-Sébastien BACH, découverte qui eut un impact déterminant sur le travail des trois compositeurs.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas HAYDN, lui et MOZART se sont mutuellement fortement influencés (et se témoignaient chacun un profond respect pour le travail de l'autre). Le compositeur se distingue par un style moins gavé de sucre, on retrouvera moins ce côté « trop » raffiné de certains effets de style chez MOZART. HAYDN en revanche se révèle peut-être un peu plus réservé dans son audace, prenant moins de risques et témoignant ainsi d'une qualité régulière mais dont les éclats se révèlèrent plus rares. Mentionnons tout de même ses quatuors à cordes, dont il imposera également la forme définitive (elle existait mais restait peu répandue avant son impulsion).

Si vous connaissez HAYDN, vous savez sans doute déjà que son style est particulièrement accessible, on s'étonne généralement d'être agréablement surpris dès les premières écoutes. Le compositeur développe une inventivité particulière, mettant en avant l'aspect agréable de "sa" musique classique, style galant oblige. Régulièrement cependant, on désavoue un manque certain de profondeur, les passages semblant moyens au premier abord ne révélant que très rarement des joyaux insoupçonnés. En clair, on fait rapidement le tour des oeuvres de HAYDN, toujours délicieuses à l'oreille lorsqu'elles sont réussies (et c'est le cas de maints passages dans Les Saisons) mais d'un inintérêt somme toute déconcertant dans le cas contraire (sa production stakhanoviste "sur commande", n'étant pas toujours des plus inspirées).

Les Saisons s'inscrivent peut-être moins dans ce style tout en réserve, et révèlent de manière plus probante que La Création qui lui précède, quelques coups de force inattendus. Les choeurs finaux des quatre parties à ce titre, brisent avec tonitruance quelques conventions, lorsqu'il ne s'agit pas des airs de soprano, Marlis Petersen étant à ce titre divinement touchante. De même, l'oeuvre offre quelques formules audacieuses. On entendra ainsi des coassements de grenouille chantés, une flûte piccolo encore inusitée par le compositeur, un coup de feu éclatant au beau milieu d'une partie de chasse automnale sous ses cors flamboyants et un orage estival dissonant d'un seul coup entre autres subterfuges.

Sur la longueur, on note une subtile façon d'incorporer les passages récitatifs aux airs (on est loin des déclamations rébarbatives des passions de BACH). Quelques parties pimentent également l'ensemble globalement bon, comme ce "Sie steigt herauf, die Sonne" (3ème partie de l'été) succulent, un choeur y étant mené à la baguette, par cette superbe soprano. La même formule utilisée dans le "Sei uns gnädig, milder Himmel!" (6ème du printemps) révèlera un style particulièrement mozartien, notamment dans l'utilisation de la clarinette et du thème de fin rappelant le "Domine Jesu" - également repris à la toute fin - du Requiem.

Reste qu'à plusieurs reprises (en particulier dans l'été), l'auditeur tend à somnoler, jusqu'à cet hiver final pratiquement vide de substance. Malgré l'effort fourni et appréciable, encore plus que dans La Création, on déplore une fois de plus un manque d'entrain assez évident, la longueur n'aidant pas à se remettre de quelques parties récitatives pratiquement enchaînées. L'immobilisme hivernal est bien exprimé, mais on s'étonnera que là où VIVALDI tirait ses meilleures flèches dans les saisons extrêmes des solstices (plus propices à plus d'audace?), HAYDN se révèle plus habile autour des équinoxes. Quand bien même il serait tout de même relativement osé de comparer les deux oeuvres (un oratorio classique et quatre concertos pour violon baroques, forcément...), on retiendra certainement plus les facéties italiennes. L'oratorio allemand (euh...anglais, enfin autrichien, je ne sais plus moi du coup!) ne restera sinon anecdotique, seulement l'oeuvre de référence de quelques rares initiés, l'interprétation remarquable (et remarquée) de René Jacobs aidant...

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Quatuors à Cordes Op. 33 Russes (mosaïques) (1781)
D'une manière nouvelle et particulière...




Wolfgang Amadeus MOZART
Concerto Pour Violon N°5 (fischer, Kreizberg) (1775)
Fin de cycle prématurée, mais quel cycle!


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   CHIPSTOUILLE

 
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- Marlis Petersen (hanne, soprano)
- Werner Güra (lukas, ténor)
- Dietrich Henschel (simon, baryton)
- Rias-kammerchor
- Freiburger Barockorchester
- René Jacobs (direction)


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